Avec la réouverture des classes, Nouvelles du Mali a approché quelques établissements de Bamako pour voir si les mesures barrières établies contre la Covid-19 ont été respectées pour la santé des élèves et des professeurs.
Depuis le 1er septembre 2020, les écoles du Mali ont commencé à rouvrir leur porte même si elles n’ont pas toutes débuté à la même date et que pendant que certaines achèvent encore l’année scolaire 2019-2020, d’autres ont commencé leur nouvelle année scolaire 2020-2021.
La Covid-19 n’ayant pas encore dit son dernier mot, le virus circule toujours parmi la population et continue à contaminer les gens.
A notre passage à l’école fondamentale de N’gabacoro Droit, le Directeur nous a confié l’absence de mesures sanitaires prises pour cette seconde vague de rentrée.
« A la première reprise, celle de la classe de 9ème année, la mairie nous avait doté de deux dispositifs de lavage de mains et on avait également bénéficié d’un masque pour chaque élève et pour chaque professeur sur place.»
Selon ce Directeur d’établissement public, c’est l’Etat qui doit prendre en charge leur sécurité sanitaire donc le ministère de la santé.
Dans une école privée de Sébénicoro, nous avons constaté que les mesures barrières étaient beaucoup plus en vigueur.
Exceptionnellement le lundi 28 Septembre, date de début de la nouvelle année scolaire 2020-2021 de leur école, les enseignants, monitrices et autres personnels du corps éducatif étaient correctes dans leur uniforme avec chacun un masque de protection. Ce qui soulagea plus d’un parent d’élève.
A la question sur son impression de ce premier jour, la maman d’un petit garçon venue déposer son fils de 3 ans au jardin nous confie : « La vue du corps éducatif ce matin me soulage déjà car j’avais quelques réticences face à cette rentrée. »
La rentrée des classes a engendré tellement de polémiques en cette période de pandémie que beaucoup de parents hésitaient encore à envoyer leurs enfants à l’école.
D’autre part, avec le climat de chaleur qui existe au Mali, il n’est pas facile de faire porter des masques aux enfants de peur qu’ils ne s’asphyxient. Le moyen le plus simple dans ce cas serait de se rabattre sur le lavage fréquent des mains qui pourrait d’ailleurs être pour les enfants une partie de plaisir.
Fatoumata Diaby pour Nouvelles du Mali.