Depuis quelques temps, on assiste à une insécurité grandissante dans la ville de Bamako.

Des braquages à main armée en pleine journée, des quincailleries, des banques en passant par les piétons et  les motocyclistes, personne n’est désormais  à l’abri de ces malfrats.

Le braquage de l’Agence BDM –SA de ATTbougou 1008 logements  du Mardi 1er Décembre 2020 a été de trop. Quatre individus armés et cagoulés selon des témoins ont emporté la caisse de la banque contenant une somme importante d’argent.

Les devantures des établissements financiers sont de nos jours le fief des bandits :

Des grins  autour des vigiles de la banque sont tous des gens de bonne volonté ?

Les accompagnateurs à l’intérieur des banques toujours au téléphone mais ne faisant aucune opération bancaire.

Certains ne seraient –ils pas là pour faire le guet ?

Les clients sont appelés à être vigilants.  

Rappelons qu'en cette première semaine du mois de décembre, un homme en voiture à Sogoniko non loin du siège de la compagnie Africa Tour Trans a reçu des balles venant d’hommes armés non identifiés en pleine circulation. Les individus ont par la suite fuit avec une importante somme d’argent de leur victime.

Que font vraiment les policiers postés aux carrefours et autres pendant que ces malfrats exécutent leur besogne?

Et pourtant on voit de jour comme de nuit des agents de police accostés des gens pour des contrôles de routine. Ne devraient- ils pas élargir également les contrôles aux boites à gant qui pourraient contenir des armes de même que les selles des motocyclistes?

«Les contrôles policiers doivent aller au-delà des permis et vignettes pour une meilleure sécurité des uns et des autres» déclare monsieur Siby au micro de Nouvelles du Mali.

D’après ce dernier, les policiers sont plus focalisés sur les papiers des engins que sur la sécurité des personnes car c’est en l’absence de ces papiers que les citoyens sont taxés de contravention dont les montants sont empochés par les policiers eux même avant d’arriver au poste de police.

Les périodes de fête approchant à grands pas, les vols et autres braquages  ne sont pas prêts de finir donc l’Etat doit revoir pour la énième fois la sécurité de la population lambda qui ne peut plus sortir de chez lui et retourner sans la crainte d’une possible agression.

A ce rythme, chacun devra assurer sa propre sécurité ce qui implique de se faire justice soit même.

Par ailleurs, les responsables des institutions financières doivent réguler les entrants et sortants des banques, sécuriser leurs devantures et en interdire l’accès aux personnes qui ne sont là qu’en tant qu’accompagnateur.

Mariam Kouyaté pour Nouvelles du Mali