Le Centre International de Bamako (CICB) a abrité hier 9 Décembre 2021 la 3ième conférence active « DOKERA » de la fondation Hera dont le thème portait sur : « la lutte contre les violences faites aux femmes et aux filles, mythe ou réalité ?»

Pour faire écho aux 16 jours d’activisme sur la lutte contre les VBG, la fondation Hera organise pour la troisième année consécutive sa conférence active « DOKERA » pour signifier « ça suffit ».

La cérémonie d’ouverture était placée sous la présidence de Me TALL Nadia BIOUELE présidente de la Fondation  Hera.

Parmi plusieurs invités, on pouvait compter le représentant du président du Conseil National de Transition (CNT), Khady Touré (présentatrice et actrice) et Bineta Ndèye Leye (styliste et actrice) du Sénégal en autres.

La cérémonie a également enregistré la présence des autorités administratives et traditionnelles de la Commune III ainsi que des experts qui ont animé un panel de haut niveau sur le thème: « Quel dispositif législatif efficace pour lutter contre les violences faites aux femmes et aux filles ? »

L’objectif de cette conférence a été de rassembler l’ensemble des acteurs autour de la nécessaire question du plaidoyer, en prélude des réformes législatives, politiques, institutionnelles et électorales entamées par la transition actuelle, afin  de l’adoption de la loi punissant les violences faites aux femmes et aux filles, et nécessairement, ériger un pôle spécialisé anti VBG pour désengorger les tribunaux qui détiennent chacun un magistrat formé aux questions des violences basées sur le genre.

Aucours de cette conférence, il est revenu plusieurs fois le poids des pesanteurs socio-culturelles  sur les femmes.

D’après Mr Sékou Tounkara, représentant de la RECOTRADE : « Il faut que nos dirigeants  comprennent que le copier-coller ne peut pas marcher au Mali. Il faut qu’ils associent d’autres personnes au travail d’élaboration des lois afin que la base puisse adhérer »

Les différents panélistes ont défendu leur point de vue quant à l’avancée de l’avant-projet de loi contre les VBG qui est en bonne voie malgré les réticences des uns et des autres sur certains points.

 

M K S pour Nouvelles du Mali.