Lors des cérémonies de mariage, baptême, de fête et d'évènements divers, les femmes aiment se rendre belle, de ce fait elles ont besoin de professionnels de la beauté (hommes et femmes) généralement installés dans des salons de coiffure des plus à la mode au plus modeste se trouvant dans de petits kiosques au coin des rues pour la satisfaction de la clientèle. ces professionnels qui sont ils? comment s'organisent ils pour une meilleure satisfaction de la clientèle? sont des questions dont nous parlons.

Ces professionnels sont là, nuit et jour pour rendre les femmes belles et  tendancieuses.

Dans notre rubrique beauté d’aujourd’hui, on s’est tourné vers une coiffeuse du nom de Saran Camara  implantée à Sébénikoro et gérante de “Saran coiffure”. Saran est une femme mariée, mère d’un petit garçon.

Notre coiffeuse après plusieurs échecs dans ses études a finalement décidé de se tourner vers une formation en coiffure qui lui a plutôt bien réussi dans la vie jusque-là.

Après sa formation, elle a voulu créer son propre salon de beauté, et y est parvenue.

Saran nous explique que «  Les  femmes depuis toujours aime se faire distinguer et remarquer par leur beauté. Les variétés de coiffures les plus fréquemment demandées sont les tirés surtout avec les mariages qui débutent, les tissages, les “gros-grin” et les perruques.

Cette dernière est beaucoup prisée ces dernières années par les femmes par manque de temps ou pour la facilité de changer de coiffure à tout moment. Certaines aussi la préfère car c’est plus pratique avec les ablutions pour la prière.

Nous effectuons également les coiffures de mariées et tous les accessoires dont elles ont besoins. Une autre tendance très à la mode c’est les foulards. En tissus de différentes couleurs,  selon le goût de l cliente, nous les attachons  de différentes façon toujours plus tendance.

Nous faisons de la pédicure manucure et nous avons des jeunes filles qui viennent en apprentissage de qualification dans le salon, un moyen de venir en aide aux jeunes filles en quête d’emploi. D’ailleurs je vous présente bébé qui s’occupe principalement du lavage des cheveux.»

Selon Bébé, «mon projet est d'aider mes parents au village en créant un jour mon propre salon.»

Saran nous confie que la concurrence fait de plus en plus rage à Bamako à cause des nombreux salons implantés un peu partout à tous les coins de rue.

Selon elle “ vraiment j’incite j’encourage les femmes et filles a persévéré dans le travail, il n'y a pas saut métier et rien ne faut le fruit de son travail.”

La semaine prochaine retrouvez  dans la même rubrique les tendances ongles courts.

 

Interview réalisée par Rokiatou Traoré pour Nouvelles du Mali