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NouvElles du Mali, L'information par les femmes et pour les femmes!
Très souvent dans les zones de conflits, en permanence en situation de danger ou encore pris pour cibles ou retenus en otages, les journalistes sont perpétuellement exposés à de risques à grande échelle. Fort de ce constat, le Comité International de la Croix Rouge (CICR) en partenariat avec la Croix Rouge du Mali a initié 3 jours d’atelier sur le Droit International Humanitaire (DIH) et les techniques de premiers secours,
à compter du Mardi 15 au 17 juin 2021 à l’hôtel Millenium de Bamako.
La cérémonie d’ouverture s’est déroulée sous la houlette du Responsable du Département Communication du Comité International de la Croix Rouge, Monsieur Patrick Megevand, du Président de l’Association des Professionnels de la Presse en ligne (APPEL-Mali), Monsieur Modibo Fofana et du Président de la branche régionale de la Croix Rouge Malienne (CRM) du District de Bamako, Monsieur Aliou Konaté qui a ainsi lancé le top départ de la rencontre.
De prime à bord les journalistes timides, se sont révélés très intéressés par la suite. Beaucoup de questions de compréhensions ont été posées afin de bien cerner les notions de base en matière de Droit International Humanitaire (DHI), sa différence avec les droits humains internationaux et surtout son importance lors des conflits armés et en temps de guerre ou de violences. « Même en temps de guerre, il y a des règles à respecter », a soutenu Monsieur Megevand.
Parlant de la vingtaine de journalistes présents, « votre rôle est essentiel pour façonner l’opinion publique et influencer les décideurs maliens, chose qui n’est tout simplement pas possible pour le CICR. » a précisé Monsieur Megevand lors de son discours de bienvenue.
Étaient très attendues par les journalistes lors de cet atelier, les techniques de secourisme et de premiers secours notamment les techniques de protection, d’alertes, d’évacuations d’urgences, de bilan des trois fonctions vitales, de surveillance d’une victime et bien d’autres techniques. Ces précieuses techniques serviront à sauver des vies humaines en cas de danger ou d’urgence.
Selon Madame Sali Traoré, journaliste à Orbite-Info : « vraiment cette formation a été très bénéfique pour moi car j'ignorais réellement le Droit International Humanitaire que je connais désormais et surtout maintenant je parviens à faire quelques pratiques de premiers secours qui pourront me servir lors de mes reportages et même dans la vie de tous les jours. »
Cet atelier a été aussi l’occasion de faire connaître le travail du CICR et de la CRM ainsi que les pistes de collaboration avec la presse au Mali. Améliorer, voir rétablir dans certains cas l’accès à l’eau potable indispensable à toute vie humaine, rechercher les personnes déplacées ou disparues à cause des conflits, de la migration et des catastrophes naturelles, reprendre les activités génératrices de revenus des femmes en zone de conflit notamment des activités de tissage de grillage en fer et assister les personnes déplacées.
Toujours dans le cadre de rétablir les activités commerciales en zone de conflit, le CICR organise une campagne de vaccination des bétails (vaches, chèvre, moutons, etc.) chaque année pour que le bétail puisse rester en bonne santé et ainsi préserver la principale source de revenus des éleveurs, visite les personnes détenues (en détention) par les autorités et les groupes armés pour s’assurer du respect de leurs droits juridiques et humains et échange avec eux sur leurs besoins. Le CICR assure également la formation des forces armées sur le respect du Droit International Humanitaire (DIH) et des droits humains en temps de conflits ou de guerre.
Selon Monsieur Fofana, Président de APPEL-Mali, cette formation est vraiment indispensable aux journalistes qui sont très exposés aux dangers à tout moment et surtout elle permettra d’acquérir les compétences nécessaires pour traiter convenablement tout sujet relatif aux violations du DIH et ses conséquences.
Monsieur Aliou Konaté, président du CRM de Bamako a soutenu que « sans les journalistes, rien ne peut aller », raison pour laquelle cet atelier a été initié et s’est soldé par la remise des attestations aux participants.
Assétou Diarra pour Nouvelles du Mali