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Au Mali et à l’instar d’autres pays à travers le monde , la lutte contre les violence s’accentue à partir du 25 Novembre 2020, durant les 16 jours d’activisme contre la violence basée sur le genre initié par les Fonds des Nations Unies pour la population ( UNFPA).

Durant ces dernières années, l’augmentation des cas de violences conjugales au Mali allant souvent jusqu’à la mort du conjoint,  a remis du feu au poudre. Nous nous sommes donc intéressés au cas de ces femmes qui vivent avec handicap physique dont la motricité est limitée, les empêchant de fuir en cas de danger.

Les femmes en situation de handicap physique sont les victimes de personnes malintentionnées que ce soit aussi bien dans le mariage que hors du mariage.

Une d’entre elles, victime de violence sur sa personne de la part d’un voisin se livre à nous :

« Mon voisin m’a giflé et je n’ai pas pu lui rendre ses coups car je suis née sans  bras.»

Par ailleurs, beaucoup d’autres femmes en situation de handicap subissent  au quotidien des pressions de la part d’un conjoint. Ces pressions peuvent aller du refus de participer aux charges de la maison aux humiliations psychologiques leur faisant croire que  les épouser est un honneur  ou une pitié qui leur est octroyé compte tenu de leur physique  juste pour mieux profiter d’elles la plupart du temps.

Les revenus de ces dames sont pour la plupart réinjectés dans les frais de la maison et dans l’entretien des enfants.

Si ce n’est pas d’ordre psychologiques, ces violences peuvent être physiques allant jusqu’à handicaper certaines femmes qui ne l’étaient pas au départ.

Ces personnes en situation de handicap et victimes de VBG restent aux côtés de leurs conjoints violents par peur de laisser des enfants dans un mariage violent ou encore par peur des représailles de la société si elles divorcent et n’arrivent plus à se remarier.

Faute de manque d’accès aux soutiens tels que : les soutiens sociaux, les soutiens médicaux, les cas de violences conjugales ne sont rapportées que rarement sur le plan légal donc restent pour la plupart impunies.

Au Mali, des structures telles que : la Fondation Hera propose une assistance juridique à toutes les femmes  victimes de VBG. Les victimes assistées  peuvent se présenter elle-même ou provenir de structures ou d’associations partenaires comme : Wildaf, Demeso etc….

Elles peuvent se présenter munies ou pas d’un certificat d’indigénat.

Durant ces 16 jours d’activisme, les deux premiers ont été consacrés aux consultations juridiques gratuites.

D’après Madame Fané de la Fondation Hera, lorsque les victimes ont un certificat d’indigénat (document délivré par la mairie prouvant l’insuffisance de moyens financiers), la Fondation Hera leur fournit un avocat d’office s’il y a poursuites judiciaires.

Dans le cas où elles arrivent des associations ou structures partenaires, il leur est également fournit des avocats d’office cependant les différents frais de procédure restent à leur charge.

Il est fréquent de voir des femmes vivant avec handicap subvenir à la quasi-totalité des dépenses du ménage. Ce facteur est dû au fait que ces femmes n’arrivent pas se marier facilement et pour celles qui ont la chance d’y arriver, elles se retrouvent victimes de gigolo qui n’ont aucune honte à se faire entretenir et n’hésitent pas à faire violence s’il le faut sur leur femme tant physiquement que psychologiquement.

Chaque femme en situation de handicap doit bénéficier d’une éducation, avoir une autonomie financière pour pouvoir non seulement revendiquer ses droits en cas d’abus, mais aussi pour ne dépendre financièrement de  personne qu’elle soit mariée ou célibataire.

Harcelées  psychologiquement ou physiquement, ces dames en situation de handicap, victimes de VBG restent stressées en permanence à cause de conjoints ou d’un entourage malsain qui visent à les diminuer en tant qu’être humain

D’autres formes de VBG demeurent les abus et viols perpétrés sur les femmes en situation de handicap mental, les sourdes, les autistes et les albinos.

En effet, les femmes en situation d’albinisme souvent marginalisées dans notre société, sont victimes d’hommes aux croyances arrêtées qui les épousent pourvoyant une grande richesse.

Et lorsque leur situation ne change pas, toute la malchance incombera alors à l’épouse qui en paiera les frais si le mariage ne se termine pas avant par un divorce.

Des marabouts ou autres de nos sociétés incitent également certains hommes à coucher avec des femmes déficientes mentales. Ces pratiquent malsaines font que  ces dernières tombent enceintes dans les rues et courent de graves dangers si elles ne pas assistées par des assistances sociales.

 

Banalisées ou laissées impunies dans notre culture, les violences basées sur le genre dévalorisent et diminuent la personne qui en est victime.

Beaucoup trop de victimes restent passives par peur ou par honte de parler de leur situation ce qui contribue à perpétuer des actes qui en soi doivent être punis de la plus sévère des manières.

 

Mariam Kouyaté pour Nouvelles du Mali.

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