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Ce mardi 3 décembre, la Namibie a marqué une étape historique avec l'élection de Netumbo Nandi-Ndaitwah, qui devient la première femme présidente du pays. Élue dès le premier tour avec

57,31% des suffrages, la nouvelle présidente a su susciter l’adhésion des électeurs malgré quelques irrégularités survenues lors du processus électoral. Le taux de participation a, cependant, dépassé les 75%, témoignant de l’engagement démocratique de la population.

Âgée de 72 ans, Nandi-Ndaitwah, membre du parti au pouvoir, la Swapo, a dominé cette élection présidentielle, soulignant son rôle de figure emblématique de la politique namibienne. La Swapo, qui gouverne le pays depuis son indépendance en 1990, conserve ainsi sa position de force sur la scène politique, avec une population de seulement trois millions d'habitants, dont une grande majorité est âgée de moins de 30 ans.

Dans son discours après sa victoire, la présidente élue a exprimé sa gratitude envers les électeurs, soulignant son engagement à tenir ses promesses. Parmi ses priorités, elle a mentionné la création de plus de 250 000 emplois d'ici cinq ans, en insistant sur le fait que la stabilité politique est cruciale pour la prospérité économique. Son programme inclut également la promotion des investissements internationaux, grâce à des stratégies diplomatiques renforcées.

Ancienne militante de la lutte pour l'indépendance et figure de la résistance contre le régime de l'apartheid, Nandi-Ndaitwah a également fait ses classes à l'international, ayant passé plusieurs années en Russie dans les années 1970. Son parcours politique, teinté de conservatisme, notamment en matière de législation sur l'avortement, a parfois divisé l'opinion publique. Toutefois, sa stature de leader expérimenté et son rôle central dans le développement du pays ne font aucun doute.

Lors de cette élection, son principal concurrent, Panduleni Itula, candidat du parti des Patriotes indépendants pour le Changement (IPC), a récolté 25,50% des voix, loin derrière la présidente élue. Le processus électoral a cependant été entaché de plusieurs problèmes logistiques, dont une pénurie de bulletins de vote, des files d'attente interminables et des dysfonctionnements techniques. Ces difficultés ont entraîné des prolongations du scrutin, frustrant de nombreux électeurs. Malgré cela, la participation a dépassé les 76%, un signe de l'attachement des Namibiens à la démocratie.

Le climat de contestation a été alimenté par des accusations de « multiples irrégularités » de la part de Panduleni Itula, qui a affirmé qu’il comptait contester les résultats. Selon lui, le scrutin n’a pas été « libre, équitable et légitime ». Les observateurs, y compris ceux de l’Union africaine et de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC), ont rapporté des retards et des dysfonctionnements, notamment des pénuries de bulletins et des problèmes techniques affectant la validation des identités des électeurs.

L’issue de cette élection intervient dans un contexte économique difficile pour le pays. Malgré sa richesse en ressources naturelles, la Namibie est l'un des pays les plus inégalitaires au monde, selon la Banque mondiale. La jeunesse, particulièrement touchée par un taux de chômage élevé, reste l’un des principaux défis pour le gouvernement. En 2018, près de 46% des jeunes adultes étaient sans emploi, un chiffre alarmant qui alimente le mécontentement social.

Face à ces défis, la présidente élue devra œuvrer pour transformer les promesses économiques en résultats tangibles, tout en naviguant dans un contexte politique et social de plus en plus complexe.

La Rédaction

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