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NouvElles du Mali, L'information par les femmes et pour les femmes!

Avec la levée soudaine du couvre-feu ce samedi, plusieurs groupes d’enfants comme à leur habitude tous les ans ont pu faire du porte à porte.

Selon une tradition malienne, à partir du dixième soir du mois de Ramadan, il est permis aux enfants d’aller de maison en maison en jouant les bouffons et chantant des chansons typiquement élaborées pour l’occasion. Ils jouent au « yokoro », au « djidounou » ou au « ba yancourouni ». 

Les « yokoros » sont exclusivement composés de garçons entre quatre et dix ans qui portent des masques ou se poudrent le visage en arborant des haillons ou même des vieux sacs de riz comme seuls vêtements. Ces enfants imitent les vieux hommes aux ventres rebondis marchant difficilement avec des bâtons et allant de maison en maison juste après la prière du soir à la recherche de pièces d’argent, de céréales ou de petites gâteries qu’ils auront la chance d’avoir.

Le « djidounou » regroupe les filles de quatre à dix ans qui se promènent également de porte à porte avec une tasse remplie d’eau sur laquelle flotte une calebasse renversée. A l’aide de petits bâtons, ces filles avec un art qui n’appartient qu’à elles seules battent la mesure et chantent des chansons réunissant ainsi quelques pécunes et des céréales qui seront préparés à la fin du mois de carême.

Quant aux « ba yancourounis », ce sont des filles de quatre à dix ans arborant des ventres de femmes enceintes et imitant celles-ci avec des visages maquillés de poudre et menaçant d’accoucher si elles n’ont pas de récompense de la part de leur hôte.

Mamadou Diarra un ancien de Bamako-coura nous raconte : «  cette pratique est une tradition qui a existé depuis longtemps au Mali et nous sommes tous sont passés par là. Elle permet d’apprendre aux enfants les valeurs de la solidarité, et du partage. Mais de nos jours, les parents refusent de laisser leur enfant perpétrer cette tradition qui devient démodée chaque jour un  peu plus dans la ville de Bamako mais perdure à l’intérieur par contre. Il arrive que les enfants se buttent dans leur porte à porte à des personnes peu compréhensives des traditions qui n’hésitent pas à les chasser de leur maison. »

Mme Djaratou nous explique: « j’ai fais du « djidounou » avec mes amies pendant plusieurs années. On était toujours excitées à l’approche du dixième jour du Ramadan car c’était le moment tant attendu par notre clan de filles. Après le mois de carême, on préparait avec les autres filles les céréales récoltés pendant nos sorties. La préparation de ces repas ressemblait à de vrais festins qu’on concoctait nous-même et c’était l’occasion d’ailleurs pour les unes et les autres de montrer son savoir-faire en cuisine.  Une fois qu’on avait mangé nos plats, les restes étaient amenés comme sacrifice au « bafaro » du fleuve pour qu’elle nous garde jusqu’à l’année suivante. Une fois arrivées au fleuve, chacune y jetait une poignée de repas et on courait toutes à la maison sans se retourner, telle était la tradition! »

Cette tradition qui était pratiquée au Mali de Kayes à Gao chacun dans sa langue commence à perdre de sa valeur, les parents dédaignant les traditions ou craignant pour la sécurité des enfants la nuit dehors.

Les parents à défaut de laisser les enfants faire cette tradition doivent jouer le rôle de transmetteurs des connaissances pour que les générations d’aujourd’hui ne perdent pas la valeur des choses car en regardant de près, notre « yokoros » pourrait bien correspondre à l’halloween chez les blancs qui par contre s’adonnent toujours à cœur joie.

 

Mariam Kouyaté pour Nouvelles du Mali.

 

 

 

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