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NouvElles du Mali est un site d’information dont la ligne éditoriale est dédiée aux thématiques féminines. On nous demande souvent si cela veut dire que nous ne traitons pas des sujets qui intéressent les hommes ? A ceux là nous répondons simplement que les sujets qui intéressent les femmes concernent plus les hommes. NouvElles du Mali existe justement pour apporter un peu d'équilibre dans le traitement des sujets liés au genre qui sont souvent peu estimés par les médias. 

En exclusivité cette année, nous vous proposons votre  nouvelle émission: A VOUS L'INFORMATION ! A vous l'information : votre émission qui va vous permettre de faire votre propre analyse des informations que vous rencontrez sur les réseaux sociaux.

NouvElles du Mali, L'information par les femmes et pour les femmes!

Les mères doivent s’arrêter de travailler un moment s’occuper des enfants. Autrefois la mère illettrée ou instruite dans nos familles s'est toujours occupée de ses enfants.

Elle contrôle les faits et gestes de ses progénitures. Elle pose des questions dès qu'elle est alertée par l'instinct maternel ou par souci de consolider au quotidien le lien affectif avec ses rejetons. Qu'est ce tu as fait à l'école aujourd'hui? je peux voir ton cahier ? Tu n'as rien d'autre 

à faire que de t'amuser ? Elle ordonne à l'enfant d'aller apprendre. 
La perspicace maman, sans mettre trop de pression, aide son enfant à être indépendant et autonome. La nécessité d'assumer ces tâches est le destin des femmes. Elle fonde solidement leur identité et leur dignité. La première éducation des enfants, transmission initiale et fondamentale, est "leur affaire". La mission de surveillance des épouses est aisée tant qu'elles sont sédentaires au foyer. Mais depuis quelques décennies le développement de l'emploi féminin dans tous les secteurs économiques de notre pays a changé la donne. 
Les mères actives sur le front du travail sont aussi nombreuses que les maris. La présence de la femme, célibataire ou mariée, est avérée dans tous les domaines de la vie professionnelle. Un dicton dit qu’on ne peut pas être à la fois au four et au moulin. La femme active d’aujourd’hui est partagée entre son foyer et son travail. Toutes ces responsabilités qu’elle assume l'obligent à être en même temps au four et au moulin ! Le temps qu’elle consacre à son travail ne la dispense point des occupations ménagères. 
Et lorsqu’elle est maman la femme active suit le cursus scolaire de ses enfants. Elle les aide à faire leurs devoirs, à préparer leurs examens, à rédiger leurs exposés. Pour beaucoup de mères actives la priorité est d'aller déposer son bébé ou ses enfants chez la nourrice et de les récupérer le soir. Entre temps elles font leur marché. Le plus souvent aller voir la maîtresse d’école, conduire son enfant malade chez le médecin entre dans ses prérogatives. Ce rythme de vie vertigineux met les femmes actives sous pression. Elles ne bénéficient pas de l'état d'esprit serein pour bien tenir la cuisine et le foyer. Elles s'offrent les services d'une bonne à tout faire. Celle-ci se charge alors des enfants, de l'entretien de la maison, de la cuisine. 
L'intrusion des servantes entre les mères actives et leur progéniture effiloche le lien sentimental entre les mamans et leurs enfants. De plus en plus les bébés, dès la naissance, se retrouvent seuls face à leur destin. La femme active bamakoise a tendance à négliger le suivi de sa progéniture à l'école ou à la maison. 
Ce divorce dans le suivi de leur éducation scolaire et l'avènement des nouvelles technologies poussent certains enfants de falsifier leurs notes. Ils sèchent les cours en toute impunité. Mr Diarra un haut cadre de notre administration déplore cette déchéance survenue dans le suivi. Son enfant pendant trois ans lui a fait croire qu'il est premier de sa classe. Notre interlocuteur a failli avoir une crise en apprenant la triste nouvelle. "Mon fils que je croyais en terminale avait été en réalité renvoyé depuis sa première année au lycée" dit-il avec rage. Mais à qui la faute ? Les parents ont divorcé de leur rôle et devoir. Il est normal qu'ils n'aient aucune autorité sur leur progéniture. 
Revenons à nos mères actives. Nul ne peut remplacer la maman. Mais aujourd'hui les mamans travailleuses confient bébé à la nounou, l'enfant scolarisé à la maîtresse d’école, le malade au médecin, le perturbé au psychologue. La relation avec un enfant exige une présence quotidienne et instantanée. Malheureusement, sans état d'âme, les épouses actives choisissent de conserver leur emploi au détriment de l'éducation correcte de leurs rejetons. 
Notre première interlocutrice, haut cadre de notre pays, préfère garder l'anonymat. La brave F.T avoue n'avoir aucune idée sur la journée de ses enfants en son absence." Je suis très occupée je n'ai pas une seconde à moi. Le soir je rentre à la maison fatiguée. J'en profite pour me reposer. Le matin je jette un coup d'oeil rapide sur mes enfants." explique -t-elle. C'est affreux. Cette grande intellectuelle n'a pas conscience qu'elle passe à côté de l'essentiel. Elle hypothèque la vie de ses progénitures en négligeant leur éducation. Elle peut se ressaisir et préférer la compagnie de ses enfants à tout l'or du monde. L'enfant n'est jamais mieux dans sa peau qu'auprès de sa maman. 
Ce point de vue est rejeté par Afssatou Maiga, commerçante au grand marché de Bamako. Cette atypique est mariée et mère de trois enfants dont deux filles. Le garçon est âgé de dix ans. Les deux filles ont six et trois ans. La benjamine est inscrite au jardin d'enfants.
L'indépendante femme d'affaires ne se soucie que de son commerce. " Mes enfants n'ont pas besoin de ma présence ni de mon assistance à la maison" soutient Afssatou. Elle ajoute que ses enfants ont tout à leur disposition. " Je travaille pour eux. Le bénéfice de tout ce que j'entreprends est pour eux. L'aisance que je leur procure a un prix". Les enfants, elle en est convaincue, n'ont pas à se plaindre de son absence. Le jeu de Afssatou Maïga ne trompe qu'elle seule. La présence de la femme dans son foyer et sa disponibilité pour les enfants à bas âge est irremplaçable. 
L'enfant est roi. Il mérite tous les sacrifices. Ce principe est partagé par Mme Coulibaly Aminata Sow, 36 ans, est responsable du contrôle de gestion d’une grande entreprise. Elle est mère de trois enfants âgés de 8, 6 et 3 ans. C’est son travail et sa carrière qui ont constitué pendant longtemps sa priorité. “J’étais, une droguée du travail . Je rentrais très tard le soir. Je ramenais du travail à la maison le week-end. J’ai été élevée dans l’idée que les femmes devaient travailler, s’assumer, surtout ne pas freiner leur carrière. Je croyais qu’il était possible d’être à la fois une bonne mère de famille et une super-businesswoman. Mais un jour j’ai réalisé que mon petit dernier ne prononçait pas le mot “maman”, que ma seconde fille avait des troubles psychosomatiques. Imaginez mon désarroi" avoue Mme Coulibaly. Depuis ce jour notre championne au bureau a diminué son volume de travail pour mieux s'occuper de ses enfants. "J'ai décidé d'accorder chaque jour à mes enfants une heure de mon temps, en plus des week-end. J'ai aussi demandé qu'on me donne un poste moins en vue" explique-t-elle. Mme Coulibaly nous assure qu'elle savoure actuellement sa “nouvelle vie”. “Je suis très heureuse, dit-elle, car je peux continuer mon boulot, m’épanouir et en même temps voir grandir mes enfants.” Mais les “superwomens” sont rares qui réussissent aujourd’hui cette reconversion.

Mariam A.Traoré
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La Baraka On dit souvent qu’une femme soumise à son mari apporte la baraka à ses enfants, même si ce mariage est fort malheureux ; d’autres, attestent que seul un enfant issu d’un amour sincère et partagé, bénéficie de la divine grâce. Malik ne se posait plus la question, mais sa mère voulait encore croire ; pour préserver la baraka de son fils, elle avait décidé de tout subir…pensant que cela allait suffire. Il fut né de quelques brèves étreintes froides, une nuit longue et sans étoile. Il fut élevé dans une parfaite indifférence, au sein d’une famille déchirée et désunie, mais l’innocence de l’enfance avait voilé ses yeux devant cette triste réalité. Dans cette barque de fortune, qui les amenait vers l’autre côté de la méditerranée, Malik semblait enfin apaiser, il ne regrettait nullement son choix, il avait le souvenir encore frais de cette misère humaine qu’il fuyait. Certains de ses compagnons avaient le visage exalté, sans doute voyaient-ils dans ce départ l’espoir d’un avenir meilleur. Lui, il n’avait pas une aussi grande aspiration, il n’était même pas sûr que leur rafiot arriverait à destination. Il ne s’en inquiétait pas, l’essentiel étant qu’il ait réussi à partir. Longtemps avait-il cru que la solution résidait ailleurs. Quand il grondait en lui ce mal qui menaçait son âme, il se précipitait rejoindre sa bande de voyous à se droguer; sinon c’étaient des nuits blanches de beuveries dans quelques bars affamés de la place. Il se détruisait ainsi, sans arriver à oublier. Quand le mirage des drogues s’escomptait, la réalité lui réapparaissait encore dans sa belle cruauté, et il grondait en lui, plus fort que jamais, ce sentiment maudit qui causait sa perte. La mère désespérée prenait Dieu en témoins, Le priait, pour que ses peines ne soient pas vaines. Le jour de son départ, elle avait ramassé la poussière de ses pas, pour qu’un jour puisse-t-il revenir à la maison. La pauvre, comment pouvait-elle savoir que le mal qui rongeait son petit venait de là ? Il ne disait jamais rien. Une seule fois ça lui avait échappé, juste quelques mots pour résumer l’étendu de son désespoir. Ce jour-là l’alcool n’avait pas réussi à tout diluer et il s’était écrié: « j’aurais préféré ne pas naître ! ». Le fou, depuis quand demande-t-on aux enfants la permission de les concevoir? Les passants déconcertés éclatèrent de rire. Le mal qui le rongeait était la haine de son père et la culpabilité que cela engendre. Il le haïssait si férocement qu’il aurait pu le tuer de ses propres mains. Un parricide, un crime toujours passionnel. Dans le silence de la mer, il se rappela comment il avait été pourtant fier par cet homme… mais le voile devant ses yeux s’était déchiré avec l’adolescence, sur l’utopie de ses attentes : son père n’était pas un exemple à suivre. Parmi ses nombreux défauts, il y avait la chasse aux mineures, trop libre par son inconscience, il avait fait de partout son territoire de chasse, s’étendant jusqu’aux gibiers convoités par son fils. Si ce n’était la chasse en elle-même qui révoltait, la bestialité dans laquelle elle s’effectuait était écœurante. Le héros qu’il était pour son fils fut défiguré donc en traite, la fierté fit place à de la honte. Sans repère, le garçon se sentit perdu. Son cœur devint un foutoir de sentiments ambigus qui le minait ; il fallait choisir : haïr ou aimer, l’indifférence n’étant plus possible. Sa faiblesse le pencha pour la haine. Sa mère aurait voulu qu’il fasse comme elle, mais les sentiments d’une épouse et d’un fils sont bien différents ; les liens du sang sont plus forts que ceux du mariage. Bientôt ce sera les côtes espagnoles, un eldorado probable, un nouveau départ. L’impatience se lisait sur leurs visages, des cœurs animés pas des sentiments de joie et de craintes. Et… tout d’un coup, dans l’obscurité de la nuit, ils firent surprit par deux faisceaux de lumières jaillis du néant. C’étaient les gardes côtes espagnols. Le passeur marocain scanda quelques choses en arabe et ce fut la panique à bords ; la moitié des passagers se jetèrent dans l’eau. Mais il n’avait pas bougé d’un pouce de sa place, comme hypnotiser par les lumières qui les braquaient, comme paralyser par une sorte de fatalisme, ou peut-être convaincu que fuir ne servirait plus à rien. Sans résistance aucune, il se laissa donc débarquer, les menottes aux points. Là-bas au pays, la mère continuait de prier, plus fervemment que jamais. Elle avait encore la foi, ses peines du mariage ne peuvent être vaines. Dans sa prière elle s’oubliait, toute son âme tendue vers Dieu et son fils. Elle priait pour lui, convaincue plus que jamais, qu’il serait sauvé. 
Inchalah!

Source: L'Essor 

SourceL’Essor

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